Le solitaire est un jeu de combinaison qui se présente sous la forme d'une planchette octogonale ou circulaire comportant un certain nombre de trous ou d'alvéoles, aux noeuds d'un réseau carré. La version du solitaire qui se joue sur un plateau de 37 cases a probablement vu le jour en France. La tradition veut qu'elle ait été inventée par un aristocrate emprisonné sous la Révolution.

La règle du jeu est particulièrement simple : une bille passe au-dessus d'une bille adjacente pour atteindre un espace libre. La pièce qui a été dépassée est retirée du jeu, comme dans la prise du jeu de dames. Pour indiquer les coups, on utilise la notation de Lucas, qui correspond aux coordonnées entières x et y du réseau carré, l'origine étant dans le coin, en bas et à gauche. Ainsi, le coup 63/41 indique que l'on a fait passer la boule de la case 63 à la case 41, et qu'on a retiré la boule de la case 52.

Il y a deux formes d'objectifs à atteindre : les réussites et les figures.

• La réussite complète consiste à ôter une pièce au départ, puis, par le jeu des sauts, à terminer avec une seule pièce sur le solitaire. Les réussites partielles ont pour point de départ une figure de boules que l'on doit réduire à une seule. Voici deux exemples de réussites partielles : la croix latine et le triangle.
• Pour les figures, on part du solitaire moins une ou deux boules selon les cas, et on doit, par le jeu des sauts, faire apparaître une figure choisie à l'avance. On a, par exemple, la croix de Malte (à partir de la case 44 vide) et la lettre M (à partir des deux cases 33 et 53, vides).

L'applet ci-dessous, recherche, à partir d'une position de départ, à atteindre la position d'arrivée. Si aucune boule n'est indiquée en position d'arrivée, le programme cherche simplement à trouver la réussite, c'est à dire à finir avec une seule boule sur le plateau. Attention : pour les réussites complètes ou les figures, le temps de recherche peut être assez long (et c'est un euphémisme !).

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