Algorithmes de cryptage : «Les hommes dansants»

Dans la nouvelle «Les hommes dansants» Sherlock Holmes, le héros de Conan Doyle, est confronté au code des «Hommes Dansants». Il s'agit en fait d'une simple substitution monoalphabétique, chaque lettre étant représentée par un petit bonhomme stylisé. Ce chiffre, conçu pour être utilisé dans la rue en traçant à la craie des messages courts sur les murs, avait un intérêt évident : une personne non-initiée pouvait le confondre avec des dessins d'enfants. Il s'agit donc d'une forme de stéganographie.

No Java Support.

L'applet ci-dessus est une implémentation du code des «Hommes Dansants».

Par rapport à des chiffres comme Pigpen ou celui des Templiers, la seule originalité de celui des Hommes Dansants - en dehors de son aspect enfantin - est que pour représenter la dernière lettre de chaque mot, on ajoute un petit drapeau à la figure.

La cryptographie a inspiré de nombreux autres écrivains. On pense bien sûr au "Scarabée d'or" d'Edgar Allan Poe mais aussi au "Code Rebecca" de l'auteur britannique Ken Follett.