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«César» et autres codes mono-alphabétiques |
César est considéré comme le plus ancien algorithme de chiffrage par substitution. Dans son ouvrage "Les vies des douzes César", l'historien romain Suétone donne une description détaillée de ce chiffre. En réalité, il semblerait qu'un autre procédé, inventé par l'écrivain grec Polybe, fut le vrai premier. Mais, bon, qu'importe les liants, premier, second.... De toute manière, l'histoire a retenu César.
La technique est élémentaire : il suffit de remplacer chaque lettre du texte à chiffrer par la lettre qui se situe n places plus loin dans l'alphabet. Par exemple si n=3, on remplacera A par D, B par E, C par F etc.
| L'applet
ci-contre est une implémentation de l'algorithme
"César". En faisant pivoter le cercle
intérieur (à l'aide des boutons, au centre), on change
le codage. Vous pouvez saisir, dans le champ "Texte clair" un texte à crypter (ou à décrypter). |
Il existe de nombreuses variantes de cette technique. On peut, par exemple, remplacer chacune des lettres du message par un nombre corresondant à sa position dans l'alphabet. On remplacera le "A" par "1", le "B" par "2", le "Z" par "26". On peut également compliquer la chose en faisant commencer l'alphabet par n'importe quelle lettre. On peut ainsi décider que le "X" porte le numéro "1", le "Y" le "2", le "Z" le "3", le "A" le "4" etc.
On peut également ne pas se contenter de faire glisser l'alphabet mais remplacer une lettre par n'inporte quelle autre lettre de l'alphabet. On arrive ainsi à plus de 400 000 000 000 000 000 000 000 000 combinaisons possibles, ce qui est déjà respectable.
On peut également remplacer chaque lettre par un symbole quelconque. Durant la guerre des Gaules, Jules César (encore lui) envoya un message chiffré à Cicéron, alors assiégé. Il avait simplement remplaçé les lettre latines par des lettre grecques, rendant ainsi le message incompréhensible pour un étranger.
Dans le même ordre d'idée, le chiffre Pigpen (utilisé autrefois par les francs-maçons), le Chiffre des Templiers ou le chiffre des Hommes dansants remplacent chaque lettre par un symbole géométrique ou un dessin.
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